Tiens donc, Numericable augmente tous ses abonnements de 2 euros. Pour financer le déploiement de la fibre optique, nous disent-ils. La décision, annoncée par un courrier au début de l’été, suscite l’énervement de quelques abonnés, qui ont décidé de lancer une pétition pour dénoncer un « dénigrement inacceptable« .

J’avoue que j’ai du mal à comprendre comment les abonnés mécontents peuvent continuer à attendre quelque chose de positif du câblo-opérateur. Au stade où en est arrivé Numericable (dont une partie du réseau s’appelait encore Noos il n’y a pas si longtemps), le meilleur service à rendre à la société est de faire jouer la concurrence, c’est à dire de résilier son abonnement.

Mais attention ! Résilier son abonnement Numericable peut relever du parcours du combattant.

Je le sais : je suis un ancien abonné Numericable.

Enfin, je crois…

Le 7 décembre 2006, j’ai ainsi envoyé une lettre avec accusé de réception au service résiliation, respectant les 3 mois (!) de préavis. Ayant récupéré l’accusé de réception une semaine plus tard, je fus quelque peu surpris de voir mon compte débité en mars 2007.

Appel immédiat au service client :

– le service Résiliation ne nous a pas transmis votre courrier

– Pardon ??? Mais vous communiquez parfois entre vos différents services, non ?

– Oui, euh,… mais vous devez absolument nous envoyer un nouveau courrier, avec photocopie de l’accusé de réception pour que la résiliation soit effective.

– Vous vous foutez de ma gueule ? Mais attendez, là, j’ai déjà envoyé un courrier avec accusé de réception, ça devrait suffire…

– Si vous voulez résilier, il faut absolument nous faire ce nouveau courrier…

En traînant les pieds, j’ai donc envoyé fin mars 2007 un nouveau courrier avec copie de l’accusé de réception. Et appelé sur le champ ma banque pour qu’elle mette fin aux prélèvements de Numericable… au cas où.

Bien m’en a pris. Car depuis, tous les 2 mois, Numericable continue de m’envoyer ses factures. Je leur devrais aujourd’hui la somme de 424,40 euros. J’ai beau insister quand une opératrice m’appelle pour me proposer de nouveaux forfaits (« Pourriez-vous, s’il vous plaît, signaler que j’ai résilié mon abonnement EN DECEMBRE 1996 !!!« ), rien n’y fait.

Le dernier courrier de Numericable, datant de début juillet, me donne cependant un peu d’espoir : « Sans régularisation urgente de [la] situation, je serai contraint de procéder à la résiliation de votre abonnement« . Numericable me menace même d’un « transfert de [mon] dossier au service contentieux« .

Oh oui !

Plus fort !

Encore !!

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